Le Groupe d'Experts sur la Lutte contre la Traite des Etres Humains (GRETA) a publié son 7ème rapport général d'activité pour l'année 2017.
Le GRETA note une amélioration de la situation tout en soulignant que le nombre de victimes augmente. Il propose ainsi une coopération plus étroite entre les pouvoirs publics, la société civile, les syndicats et le secteur privé.
Il souligne les risques encourues par les personnes migrantes à leur arrivée en Europe d'être victimes de traite des êtres humains et ce notamment au regard des nombreux obstacles à l'accès à la protection et des risques accrues de traite répétée.
Concernant la France, le GRETA se satisfait que ses précédentes recommandations ont été prises en compte avec notamment la modification de l'article 225-4-1 du code pénal qui a introduit les "moyens" en tant qu'élément constitutif de l'infraction d'exploitation, l'ajout de l'esclavage, de la servitude et du prélèvement d'organes aux fins de l'exploitation et la suppression des exigences liées à la nationalité ou à la résidence française des victimes lorsque les infractions ont été commises sur le territoire national.
Pour aller plus loin :
- 7ème rapport du GRETA
- Circulaire du 22 janvier 2015 de politique pénale en matière de lutte contre la traite des êtres humains
- Article 225-4-1 du code pénal
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